bitcoin sénégal

12 banques en faillites

Sortez votre épargne des banques

Aux USA on compte déjà 12 banques en faillite et on se situe aujourd'hui sur un plus haut depuis la grande crise bancaire de 2008.

Nous sommes dans cette situation pour deux raisons, la peur de la faillite des banques locales et hausse des taux directeurs.

Peur de la faillite des banques

Les épargnants fuient donc vers la grosse banque

Hausse des taux directeurs

la remontée des taux rend attractif les bankrun pour aller mettre son cash directement à la banque centrale américaine afin de gagner plus d'argent en éliminant le risque de contrepartie de sa banque locale et commerciale.

Période de bankrun

Nous vivons dans une période de défiance très forte pour ne pas dire de bankrun. Comme vous pouvez le voir, les dépôts US ont baissé de 1000 milliards de dollars depuis avril 2022, ce qui n'est jamais arrivé depuis… bien longtemps. En fait, pour être exact, ce n'est jamais arrivé depuis aussi loin que remontent les statistiques de la banque fédérale américaine disponible en ligne, qui remontent jusqu'aux années 70.

C'est très grave parce que les crédits font les dépôts et si vous enlevez les dépôts, vous détruisez les crédits. Donc au final, c'est une machine déflationniste qui pourrait se mettre en route.

Est-ce que l'on risque vraiment la déflation de fichers ?

Le principe d'une déflation de fichers est simple. L'économie tombe, donc les banques font faillite, ce qui accélère la crise économique. Le cycle se répète inlassablement jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de dégâts qui aient été fait à l'économie. Vous pouvez démarrer une déflation de fichers en montant les taux d'intérêt. Sur le principe, lorsque les banquiers centraux montent les taux d'intérêt, c'est pour ralentir un peu l'économie. Mais s'ils se trompent ou qu'ils y vont trop fort car ils ont une trouille bleue de l'inflation, alors ils peuvent déclencher une déflation de fichers.

Dans l'absolu, une poussée inflationniste peut donc provoquer une crise déflationniste. D'ailleurs, à la fin des années 20, l'inflation commençait à poindre le bout de son nez. l'inflation de la fin des années folles, comme on dit, a laissé place à une déflation carabinée qui a marqué l'histoire économique. Puis, en 1934, une bonne inflation sera de retour et la crise de 29 ne finira qu'avec la seconde guerre mondiale.

Destruction tissu économique

Comme l'avait très justement observé John Menard Keynes, lorsque ces crises économiques sont terminées, le point de stabilisation de l'économie en sortie de crise est bien plus bas que son point d'équilibre naturel qui aurait dû être atteint. Car ces crises sont d'une violence extrême. Elles détruisent beaucoup plus le tissu économique que de nécessaire. C'est dans ce cadre que Keynes avait conceptualisé les politiques monétaires contracycliques. Non pas pour que l'on devienne tous riches avec des billets imprimés, mais bien pour limiter la casse très très temporairement. Malheureusement, nos gouvernants n'ont pas lu Keynes jusqu'à cette partie, ils se sont arrêtés à la partie qui parlait de la planche à billets qui leur a beaucoup plu ceci dit.

les USA et l'Europe, c'est le même combat, ils sont en perte de croissance depuis les années 80. la partie facile c'était l'après-guerre car il suffisait de reconstruire et rattraper le retard, c'est ce que l'on appelle la croissance ricardienne.

Pour 'état c'est chouette la croissance ricardienne comme régime, parce qu'il suffit de faire des normes, d'embaucher des fonctionnaires, de planifier des grands travaux et d'inventer l'ENA, l'école des ponts et chaussées, pour faire plus d'ingénieurs en chef qui chapotent d'autres ingénieurs. Bref, l'état se sent bien dans ces périodes, car on a réellement besoin de lui pour organiser la croissance dont on possède déjà tous les repères, combien d'hôpitaux pour 100000 habitants, combien de postes de police, comment faut-il faire les routes ou ça, quels sont les ponts qu'on reconstruit et quels sont ceux qu'on laisse casser, bref, c'est de la vraie planification.

Et puis, une fois que l'on a effectivement effectué son rattrapage, il faut que Ricardo laisse place à l'innovation et la destruction créatrice théorisée par Schumpeter. Le problème, c'est que pour avoir Schumpeter, il faut laisser de la place au chaos, ce qui est exactement le contraire de ce dont on avait besoin avec Ricardo. Dit simplement, comme les états ne veulent pas s'effacer doucement pour stabiliser leur poids dans l'économie, à environ 30% du PIB, ils continuent de fabriquer des organes de contrôle et de régulation, ce qui vient boucher les tuyaux de la croissance. En gros, Ricardo étrangle Schumpeter et la croissance repart structurellement à la baisse car la superstructure étouffe l'infrastructure qui veut continuer à grandir mais différemment et qui en est empêchée.

il faut maintenant attendre qu'une énorme crise (la guerre par exemple) vienne secouer l'ordre établi pour que les survivants économiques et administratifs de ce gros séisme viennent s'emparer de l'innovation. D'ailleurs, c'est souvent dans un autre bloc que la croissance repart, pendant que les précédents s'effondrent.

La guerre en Ukraine entre la Russie et l'OTAN est un symptôme de ces grands changements. Avec la hausse du niveau de vie et du niveau de pouvoir d'achat de la Russie, de la Chine et des Brics en général, de plus en plus de pays dont on me disait qu'ils étaient très pauvres quand j'étais petit, se considèrent aujourd'hui comme des rivaux, c'est á dire qu'ils se sentent légitimes à désirer la même chose que nous désirons, ils sentent qu'ils peuvent rivaliser avec nous, donc ils ne se gênent pas pour le faire. De leur point de vue, cela signifie surtout plus de confort pour leur population.

La mort lente de la FED?

La croissance est de moins en moins forte car le poids de la superstructure pèse de plus en plus sur l'économie. aujourd'hui, l'économie n'est pas capable d'absorber des taux d'intérêt supérieurs à 2%, nous assistons donc aujourd'hui aux conséquences de nos errements. Une chute structurelle de l'activité économique, explosion de l'impression monétaire et de la dette, etc... Le système étatique tend à maximiser son espérance de vie en justifiant toujours plus de ce qu'il a l'habitude de faire. Aujourd'hui, on nous explique qu'il faut réguler plus, alors qu'il n'y a jamais eu autant de lois, tout en nous expliquant que nous vivons dans un monde économique libéral, alors que l'État n'a jamais eu un poids aussi important dans l'économie, à environ 60%.

La dernière innovation sont les monnaies numériques de banque centrale promues par la BCE et la Fed, un véritable attrape-couillon.

Se débancariser

Cela signifie aussi qu'il est largement possible d'anticiper ces changements, puisque l'on sait que l'Union Européenne se trouve sur la descendante, car nous en sommes à l'étape de l'impression monétaire et des guerres, charge à chacun d'entre nous de se dissocier de ce système à bout de souffle.

En Afrique de l'ouest, le CFA est lié à la France et l'Euro, êtes vous sûr de vouloir sacrifier votre patrimoine dans la faillite de la France ? Je prêche depuis des années pour la débancarisation de l'Union Européenne et la préservation de votre patrimoine, en dehors des griffes des gouvernements de l'Union Européenne qui sont en chute libre, car je sais qu'avant que cette histoire se termine, le patrimoine de nombreuses personnes qui ont gagné honnêtement leur vie en travaillant aura été englouti.

Un nouvel ordre mondial se met en place avec la régression de l'Occident et une montée en puissance des BRICS, il est plus que nécessaire de se décentrer de la vision européano-centrée pour aller regarder le monde dans son ensemble et penser global effectivement, surtout pour votre patrimoine.

Pour acheter du bitcoin à Dakar et plus largement au Sénégal, consultez notre page (achat et vente de bitcoin)

Faillite des banques : Achetez du bitcoin


Aux USA on compte déjà 12 banques en faillite depuis le début de 2023.